Tournoi masculin :

Le format :

Le tournoi masculin de Dubaï ne comporte que 12 équipes. Il y aura 16 équipes pour tous les autres tournois à venir qui suivront les 2 étapes à Dubaï. Ainsi, le format de ce tournoi reprendra le format des Jeux Olympiques avec 3 poules de 4 équipes chacune. Les matchs débuteront le vendredi 26 novembre. La finale masculin aura lieu au Sevens Stadium le samedi 27 novembre à 19h26 (heure locale).

Les poules sont décomposées comme suit :

• Poule A : Fidji, Australie, Canada, France
• Poule B : Argentine, Kenya, USA, Espagne
• Poule C : Grande-Bretagne, Afrique du Sud, Irlande, Japon

NB : En 2020, l’équipe masculine de Nouvelle-Zélande avait remporté l’étape de Dubaï. Toutefois, cette équipe ainsi que celle des Samoa ne pourront pas participer à cette édition en raison des risques liés à la pandémie.

L'Analyse :

Poule A :

Les Français héritent ici d’une poule très compliquée avec notamment les Fidji, champions Olympiques en titre, l’Australie solide quart de finaliste de la dernière édition des JO ou bien le Canada qui peut toujours poser des soucis aux internationaux tricolores. Au sein de cette poule, les Fidji semblent bien meilleurs que toutes les autres équipes avec leur titre de champions olympiques en poche ils devraient arriver pleins de confiance pour cette nouvelle édition. A noter que les Français n’ont plus battu les Fidji depuis 2015. Ensuite, l’Australie et la France devraient se disputer la deuxième place avec des Français qui avaient échoué aux portes de la qualification olympique en perdant face à l’Irlande et l’Australie qui avait été domptée en quart de finale de la dernière édition des JO par cette même équipe de Fidji. Enfin, le Canada pourrait jouer les rôles de trouble-fête après être arrivé en demi-finale lors de la dernière étape chez eux en septembre dernier, bien qu’ils semblent les moins bien placés pour s’extraire de cette poule compliquée.

Poule B :

Dans cette poule B, l’Espagne semble un cran en dessous des 3 autres équipes. N’ayant pas participé aux Jeux Olympiques contrairement à l’Argentine, au Kenya et aux Etats-Unis, les Espagnols progressent dans la discipline qu’est le rugby à VII mais ont encore du chemin à parcourir pour concurrencer les meilleures équipes mondiales. Ensuite, il faudra batailler entre 3 équipes qui se valent à l’heure actuelle et se battent les unes et les autres à tour de rôle. Lors de la dernière édition des Jeux Olympiques, les USA n’ont guère brillé avec une 6^e place derrière l’Afrique du Sud alors que les Kenyans terminaient à la 9^e place derrière l’Irlande. Les USA avaient d’ailleurs battu les Kenyans en phase de poule, de peu, 19-14. L’Argentine, quant à elle, pourrait bien briller en s’appuyant sur ses derniers Jeux Olympiques très réussis avec une médaille de bronze derrière les Fidji et la Nouvelle-Zélande.

Poule C :

La poule C dispose de l’équipe très certainement la plus faible parmi les 12 engagées au sein de ce tournoi avec le Japon. Ces derniers, invités lors des derniers Jeux Olympiques, avaient échoué lors de leur 3 premiers matchs de poule face aux Fidji, à la Grande-Bretagne et au Canada. Ils avaient alors écopé d’une avant-dernière place juste devant la Corée du Sud. Ensuite, l’Irlande avait proposé un bon rugby pour passer la phase de qualifications et obtenir une 10^e place au terme des Jeux Olympiques mais il semble qu’ici les Irlandais soient en-dessous des deux autres équipes restantes. En effet, l’Afrique du Sud, 5^e aux derniers Jeux Olympiques et toujours dans les premières équipes lors de cette tournée internationale, ainsi que l’Angleterre, 4^e aux derniers Jeux Olympiques, devraient se livrer une bataille acharnée pour décrocher la première place au sein de cette poule C qui devrait les voir terminer sur les deux premières marches.

Quid des Français ?

Le staff a communiqué les joueurs qui participeront aux deux étapes consécutives à Dubaï :

Jonathan Laugel (équipe de France), Nisié Huyard (équipe de France), Ryan Rebbadj (RC Toulon), William Iraguha (équipe de France), Stephen Parez-Edo (équipe de France), Paulin Riva (RC Auch), Nelson Epée (Stade Toulousain), Pierre Mignot (équipe de France), Marvin O’Connor (Clermont), Varian Pasquet (équipe de France), Joachim Trouabal (équipe de France), Jordan Sepho (équipe de France), Alexandre Tchaptchet (Lyon), Joris Simon (équipe de France).

Parmi cette liste, on retrouve notamment l’ailier Clermontois Marvin O’Connor, qui sera donc absent pour la reprise du Top 14 en France après la trêve internationale ainsi que l’ailier du Stade Toulousain Nelson Epée – à seulement 20 ans – et qui avait déjà été prêté à Toulouse par l’équipe de France de rugby à 7 pour une durée de 6 mois.

D’autres jeunes talents sont convoqués : William Iraguha et Joachim Trouabal, qui viennent compléter l’effectif international après leurs brillantes prestations au sein des Barbarians Français, vainqueur du dernier Supersevens disputé le samedi 13 novembre dernier en France à Paris.

Enfin, on retrouve des espoirs de la discipline avec le Toulonnais Ryan Rebbadj, frère de Swan Rebbadj, actuel capitaine et troisième ligne titulaire au RCT. Il y aura également le jeune Alexandre Tchaptchet (Lyon), qui a déjà évolué à un niveau international avec les U20. Ces jeunes joueurs seront encadrés par des joueurs expérimentés tels que Stephen Parez-Edo, Jonathan Laugel ou Paulin Riva qui les épauleront pour cette reprise à l’internationale.

L’entraîneur de l’équipe de France de rugby à VII, Jérome Daret, a employé des mots forts pour décrire les attentes auprès de ces joueurs : « Nous nous préparons depuis des mois pour ce retour ! La première étape à Dubaï dans une compétition officielle du HSBC World Rugby, face à des joueurs qui ont participé aux JO, va permettre à notre équipe de jauger son niveau de jeu. Nous sommes prêts à envoyer des signaux forts sur le terrain et performer face au haut niveau, avec une nouvelle génération de joueurs. »

Tournoi féminin :

Le format :

Le tournoi féminin de Dubaï ne comporte que 10 équipes. Il y aura 12 équipes pour tous les autres tournois à venir qui suivront les 2 étapes à Dubaï. Les matchs débuteront le vendredi 26 novembre. La finale féminine aura lieu au Sevens Stadium le samedi 27 novembre à 18h56 (heure locale).

Les poules sont décomposées comme suit :

• Poule A : France, Australie, USA, Brésil, Espagne
• Poule B : Fidji, Canada, Grande-Bretagne, Irlande, Russie

NB : En 2020, l’équipe féminine de Nouvelle-Zélande avait remporté l’étape de Dubaï. Toutefois, cette équipe ne peut pas participer à cette édition en raison des risques liés à la pandémie.

L'Analyse :

Poule A :

Tout d’abord, la Poule A comporte deux équipes en dessous des trois autres avec l’Espagne et le Brésil. Les espagnoles, qui n’ont pas rejoué de match officiel depuis le mois de juin et ont été absentes des derniers Jeux Olympiques ainsi que les Brésiliennes qui ont terminé à l’avant-dernière place, juste devant le Japon, durant les derniers Jeux Olympiques, auront fort à faire pour bousculer la hiérarchie. D’ailleurs, la France n’a jamais perdu contre ces 2 nations avec 16 victoires de rang contre l’Espagne et 4 contre le Brésil. Ensuite, les deux premières places devraient se disputer entre l’Australie (5^e lors des derniers Jeux Olympiques) et la France (médaillée d’argent face aux All Blacks) bien que les USA fassent figure d’outsider potentiellement dangereux pour ces deux équipes, notamment contre la France qui ne l’a emporté qu’une seule fois au court des deux dernières années contre cette nation.

Poule B :

Au sein de la poule B, une équipe semble beaucoup plus fragile que les autres : l’Irlande. En effet, les Irlandaises ont terminé à la 10^e place (sur 12) lors des derniers Jeux Olympiques avec seulement deux victoires sur le Brésil. Ensuite, les 4 autres équipes devront se livrer une lutte acharnée pour obtenir leur qualification. En effet, 3 d’entre elles ont participé aux derniers Jeux Olympiques avec une belle réussite puisque la Russie, les Fidji et la Grande-Bretagne ont obtenu leur place au sein des 8 dernières équipes encore en course. Si la Russie avait échoué en quart de finale contre l’équipe Néo-Zélandaise, future championne en titre en étant complètement démobilisée (0-36), les Fidji ainsi que la Grande-Bretagne avaient continué leur parcours jusqu’aux demi-finales avant de s’affronter pour le match pour la médaille de bronze que les Fidji avaient décroché suite à leur victoire sur la Grande-Bretagne (21-12). N’oublions pas que l’équipe du Canada peut venir perturber tout ce beau monde car si ces dernière ont été absentes des derniers Jeux Olympiques elles sont tout à fait préparées et ont l’habitude de rivaliser avec les meilleures équipes comme lors de la dernière étape qu’elles avaient disputé où elles avaient rivalisé notamment face aux USA et à l’Angleterre.

Quid des Françaises ?

Le staff a communiqué les joueuses qui participeront aux deux étapes consécutives à Dubaï :

Coralie Bertrand (RC Chilly Mazarin), Anne-Cécile Ciofani (AC Bobigny), Mathilde Coutouly (Blagnac), Camille Grassineau (équipe de France), Joanna Grisez (AC Bobigny), Shannon Izar (RC Chilly Mazarin), Iän Jason (Stade Toulousain), Valentine Lothoz (Stade Rennais), Carla Neisen (Blagnac), Lou Noel (Bobigny), Séraphine Okemba (Lyon), Chloé Pelle (RC Chilly Mazarin), Jade Ulutule (Stade Rennais), Yolaine Yengo (Stade Rennais).

Parmi cette liste, on retrouve les expérimentées Séraphine Okemba, Anne-Cécile Ciofani, Jade Ulutule, Coralie Bertrand, Camille Grassineau, Chloé Pelle, Carla Neisen et Shannon Izar qui étaient toutes titulaires au départ des derniers Jeux Olympiques. On note l’entrée en jeu de Mathilde Coutouly, partenaire de Carla Neisen à Blagnac tout comme celle de Yolaine Yengo qui connait très bien Jade Ulutule, demi d’ouverture du XV de France puisqu’elles évoluent ensemble au Stade Rennais. Enfin, Iän Jason est titulaire, elle qui avait été porte-drapeau de la délégation française lors des Universidates (championnats universitaires de rugby à 7) en 2019 à Naples.

L’entraîneur de l’équipe de France de rugby à VII féminine, David Courteix, a expliqué ces choix : « Aujourd’hui il y a plusieurs dynamiques. La première est d’aligner l’équipe qui nous semble la plus performante et la plus à même de produire le jeu que nous sommes en capacité de produire à Dubaï à l’heure actuelle. Ensuite, nous aurons la chance de faire des feuilles de match à 13; dans notre cas, c’est une richesse inouïe. Nous pourrons faire tourner l’effectif en jouant à la fois sur nos repères et l’état de forme du moment. Après, nous nous inscrivons dans la durée et il y a certaines joueuses professionnelles qui iront jouer avec le Développement car actuellement, elles ont un besoin de temps de jeu énorme et de mise situation importante afin de mobiliser pleinement leurs potentiels. Nous souhaitons faire nourrir notre projet collectif des avancées individuelles ». 

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