Mondial 2018 : Italie / Albanie : la Squadra veut coller à la Roja
Deuxième du groupe G dans ces éliminatoires, les hommes de Ventura doivent absolument gagner leur match de ce soir à Palerme pour espérer prendre une première place qu’occupent leur concurrents espagnols grâce à la différence de buts. Une victoire large face aux Albanais, ce qui est totalement dans leurs cordes, pourrait assurer aux Azzuri une première place qui vaut de l’or dans ce groupe.
La Squadra, prime à l’expérience
Si Gianluigi Buffon, du haut de ses 39 ans, va disputer ce soir son 1000e match en tant que professionnel, cela n’a rien d’étrange dans cette équipe dont la moyenne d’âge doit être l’une des plus élevées de ces éliminatoires. On voit que l’Italie ne veut pas prendre la prochaine Coupe du Monde à la légère, et mise sur ses meilleurs éléments. Lesquels jouent tous en Serie A, à l’exception de trois joueurs (dont le Parisien Verratti). La Nazionale devrait dérouler un jeu habituel, en formation offensive, peut-être même en 4-2-4 à en croire Ciro Immobile qui est venu répondre aux questions de la presse avant ce match. S’il met en garde son équipe contre un groupe albanais qui va chercher à déstabiliser ses voisins d’outre-Adriatique, il rappelle que le groupe a trouvé une vraie cohésion et que leur football a gagné en fluidité. Bref, il est confiant pour ce match.
L’Albanie, la plus italienne des équipes européennes
En face, c’est une équipe d’Albanie très italienne qui affrontera le onze de Giampiero Ventura. À commencer par Gianni de Biasi, ancien entraîneur du Torino FC et de l’Udinese, qui manage un groupe albanais qui connaît bien ses voisins. Pas moins de six joueurs albanais (Strakosha, Ajeti, Veseli, Hysaj, Memushaj et Basha) évoluent dans la première ou la deuxième divisions italiennes. On pensera notamment à Thomas Strakosha, le jeune gardien de la Lazio, qui devrait garder les filets albanais ce soir. Ou encore à Ajeti, ancien international suisse chez les équipes de jeunes, qui est finalement arrivé dans la sélection albanaise il y a un an. Ce collectif, s’il a des qualités indéniables, d’où sa quatrième place dans ce groupe G, ne devrait pas tenir pour autant face au rouleau compresseur italien, très en forme en ce moment.
Plusieurs absents côté Azzuri
L’ailier de la Fiorentina, Federico Bernardeschi, ne sera pas de la partie à Palerme, souffrant d’une douleur récurrente à la cheville. Cela s’ajoute à Manolo Gabbiadini, remplacé par Andrea Petagna, le jeune attaquant du Milan AC, qui célébre sa première convocation avec les Azzuri. Malgré ces défections, les Italiens restent les grands favoris et devraient battre facilement une équipe qui ne leur a jamais résisté dans l’histoire. On comprend mieux la confiance d’Immobile d’un seul coup…
