La FFR a donné le nom des 12 villes hôtes pour le Mondial 2023
Comme d’habitude dans ce genre de candidature, l’avantage est à l’équilibre entre les territoires. La carte des douze villes hôtes pour la candidature française est loin d’être la même que l’ovalie française. Au moins, dans le cas d’une victoire pour le comité de candidature français, cela permettra de diffuser l’amour du rugby aux Lillois ou aux Nantais.
Douze stades aux normes en termes de places et de sécurité
L’organisation d’un tel événement impose des normes de sécurité évidentes. Le comité de candidature sait bien ce qu’il en est, d’autant plus que le cas français est particulier. Avec un état d’urgence toujours en cours et un risque terroriste très élevé, la sélection des stades s’est faite à partir de la capacité d’accueil de l’enceinte (au moins 30 000 places) mais aussi en prenant en compte des normes de sécurité. Ainsi, les douze villes retenues sont les suivantes : Bordeaux, Lens, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Saint-Denis, Saint-Étienne et Toulouse. Si certaines de ces villes sont des terres de rugby bien connues (Toulouse et Montpellier notamment), d’autres le sont moins (Lens et Saint-Étienne).
Paris : Jean Bouin ou le Parc des Princes
En ce qui concerne le stade parisien, le suspens reste entier entre Jean Bouin et le stade du PSG. L’Arena à Nanterre a été écartée du dossier de candidature en raison du terrain en synthétique, la Fédération Internationale exigeant une « pelouse naturelle hybride », ainsi que l’a expliqué le directeur du comité, Claude Atcher. En plus du Stade de France à Saint-Denis, cela fera deux enceintes au total pour l’agglomération parisienne. Le stade dionysien devrait accueillir la finale, et peut-être une des deux demi-finales. Le dossier finalisé sera déposé le 1er juin prochain devant les instances du rugby international. D’ici là, on imagine que les membres du comité de candidature sauront choisir entre l’antre d’une grande équipe de football et le stade du club de rugby parisien, qui vit des heures compliquées en ce moment.
Réponse finale le 15 novembre 2017
Avant le dépôt de la candidature officielle, une délégation de la Fédération Internationale se rendra en France pour rencontrer les membres du comité de candidature. Après le dépôt du dossier devant World Rugby, le même comité devra faire sa présentation officielle. Sorte de grand oral devant un jury de personnalités qualifiées et de membres de la fédération. Enfin, le nom du pays organisateur sera dévoilé le 15 novembre prochain. Et la compétition est rude entre les derniers pays dans la course : la France, l’Irlande et l’Afrique du Sud. Trois grandes nations de rugby, et donc trois concurrents sérieux. Que le meilleur gagne…
